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Dans le domaine de la foad on trouve beaucoup de témoignages d’apprenants et de formateurs et, moins souvent, de responsables d’organismes de formation.

FODAD (http://www.fodad.org/) est un programme national de formation à distance qui vise les publics ATOS (1) , ITRF (2) et d’Encadrement de l’Education nationale. 

Le témoignage qui suit me semble intéressant à publier dans ce blog. Il relate la naissance de FODAD et montre que la mise à distance même partielle d’une formation introduit de l’innovation dans la structure d’un organisme de formation. Tous les acteurs se trouvent ainsi concernés. Fodad touche à ce jour 27 académies et le service de l’administration centrale.

Témoignage : 

Une expérience en formation ouverte et à distance, au service de formation des personnels ATOS dans l’Académie de XXXXXXXX.

Responsable pendant quelques années au service de formation des personnels ATOS, j’ai eu l’opportunité de vivre une expérience enrichissante dans le domaine de la formation ouverte et à distance qui a fait évoluer mon approche du métier.

J’étais en poste depuis quelques années lorsqu’à l’occasion de rencontres et de réunions, la proposition de s’engager dans un projet inter académique en formation ouverte et à distance, m’a paru, ainsi qu’à XXXXXXXXXXX, formateur CAFA (3), très intéressante. Ce projet concernait six académies et il devait aboutir au montage d’une formation de préparation au concours interne d’adjoint administratif. Accompagnés d’une collègue administrative, nous sommes partis « démarrer l’aventure » dans les bâtiments poitevins de la sous-direction de la formation des personnels.

L’intérêt immédiat a été la rencontre avec les collègues d’autres académies et de se trouver rapidement en situation de devoir « construire ensemble ». Le challenge était donné : proposer une formation en janvier (nous étions en octobre) et construire un dispositif de formation alliant la formation en présence des stagiaires et à distance, sur un site de FOAD. A l’aide d’experts de l’éducation nationale, l’édifice s’est construit progressivement, au cours de réunions et par le moyen d’échanges, avec l’outil Quickplace.

Ce site de formation en ligne a permis, après une phase de familiarisation nécessaire, de donner progressivement de la matière au projet et de d’observer le montage du parcours de formation. C’est ainsi que nous travaillions dans le cadre de « salles, de bibliothèques et de ressources, » dans des salles des formateurs et des salles d’apprenants. Une forme de centre de formation virtuel ? Le vocabulaire changeait aussi. Le terme de « stagiaires » relevait d’un lexique traditionnel qui n’était plus adapté à la formation à distance, sur un site internet. En effet, une personne adulte qui décide de se former est le seul véritable acteur de sa formation. Les personnes qui l’aident et l’accompagnent (les formateurs) auraient plutôt un rôle d’assistance et de conseil, de mise en construction des savoirs et des apprentissages. Elles apporteraient leurs contributions parmi d’autres proposées par des documents, un tutorat…

La première expérience à XXXXXXXX a pu se mettre en place, comme convenu et dans les délais, sur la base de ressources communes aux six autres académies.

L’intérêt véritable, à mes yeux, a consisté dans la conduite, avec XXXXXXXX dont l’apport fut primordial, de projets identiques à l’échelle académique avec des formateurs qui ont accepté de mener le même travail que celui effectué au niveau national : travail collectif de formateurs, partage de documents, réflexion sur la pédagogie, sur l’évaluation. C’est ainsi que d’autres actions ont vu le jour, à l’attention des personnels ATOS puis d’encadrement. On osera dire que les personnels ATOS ont ouvert la voie à ces nouvelles modalités grâce à la conviction de formateurs (personnels administratifs, essentiellement) curieux de la formation et désireux d’explorer ces nouvelles modalités. Nous avions enfin le sentiment que notre métier se professionnalisait et se modernisait.

Toutefois, je ne voudrais pas dresser ici un tableau de cette expérience sans évoquer les difficultés rencontrées : les résistances au changement car ce nouveau modèle a parfois déconcerté (manque d’encadrement ressenti par les stagiaires, problèmes d’ordre technique). Au plan administratif et financier, des questions nouvelles apparaissaient et ne trouvaient pas toujours réponse. Ainsi, les structures réglementaires prévoient que le formateur se trouve devant le stagiaire, en sa présence physique. Comment dans ce cas mesurer le travail de formation, de préparation, attester de la présence du stagiaire et à quel niveau rémunérer cette activité ?

En conclusion, je me suis désormais éloignée de ces projets, pour cause de changement de service. Mais je suis contente d’avoir pu les suivre, à un moment de mon parcours professionnel car cela a été d’une grande richesse.

1) Personnels administratifs, techniques, ouvriers, sociaux et de santé (ATOS)
(2) Ingénieurs techniques, de recherche et formation
(3) Centre Académique de Formation à l’Administration
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Autre billet sur FODAD

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Cet ouvrage concerne les actes d’étude du 28 novembre 1997 à l’Institut National de Recherche Pédagogique (INRP). Ils ont été édités par Viviane Glikman. (1)

La conférence introductive a été assurée par Geneviève Jacquinot et porte un titre évocateur « Qui sont ces usagers qu’on cible dans nos têtes ? ».

Geneviève Jacquinot commente quatre différents « états » de l’usager qui est amené à utiliser un dispositif ouvert, à distance ou multimédia pour se former et apprendre :

  • l’apprenant-consommateur … de biens éducatifs;
  • l’apprenant-usager;
  • l’appprenant-utilisateur de technologies éducatives;
  • l’apprenant-constructeur.

C’est ce quatrième état (posture d’apprentissage) que l’on cherche à atteindre. Cela signifie que les autres états sont supposés maîtrisés.

Je cite l’auteur :

Je retrouve à l’heure actuelle, avec ces NTIC, des problématiques entrevues à l’époque d’Image et pédagogie (Jacquinot, 1977), quand j’avais essayé de montrer qu’à force de se mettre trop « à la place de l’autre, entendez de l’apprenant » lors de la conception des émissions ou films éducatifs, on ne lui laissait ni la place, ni la liberté d’apprendre », car un message ou un dispositif, particulièrement quand il se veut éducatif ou didactique, devrait toujours se présenter comme un « outil programmatique de signification, ne prenant sens que dans l’instrumentalisation faite par l’enfant ou l’élève, ou le formé » – bref par notre apprenant-constructeur – et être « une occasion pour lui de renouer avec les formes du ‘se parler à soi-même’ et de jouer un rôle ‘participatif d’investigation motivée' » (Baldassari, 1983).

(1) Formations ouvertes et à distance : le point de vue des usagers- Viviane Glikmann -Inrp – Juin 1999

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Photo « Sur le plateau » – Jacques Cartier

En juin 2008 le B2i (Brevet Informatique et Internet) sera obligatoire pour l’obtention du brevet des collèges.

Les compétences liées aux technologies de l’information et de la communication deviennent de plus en plus incontournables dans notre société.

Mais comment acquérir ces compétences et comment les valider ?

Dans un établissement on trouve souvent l’équipement suivant (exemple de configuration lamda, de grandes différences existent d’un lieu à un autre) :

  • une salle multimédia, un réseau interne, des ordinateurs sur chariot avec vidéo-projecteur (un par étage par exemple), des ordinateurs dédiés (arts plastiques, sciences physiques, sciences et vie de la terre, …)
  • Les salles « banalisées » ne sont souvent pas équipées.

Cette configuration pose un problème, à mon sens, quant à l’utilisation de l’ordinateur au quotidien :

  • la salle multimédia nécessite des compétences affirmées quant à sa « manipulation« . Trente élèves et quinze postes, ce n’est pas à la portée de tout le monde. La préparation et la gestion du cours sont complexes si le groupe classe est divisé en deux (15 élèves sur les machines, 15 en travail sur papier)
  • le réseau est (on le comprend) sécurisé ce qui souvent limite la souplesse de l’action de l’enseignant. J’entends par souplesse la possibilité de créer une arborescence provisoire pour un travail donné, utiliser un logiciel simplement pour tester une fonctionnalité, …
  • mais le plus gênant est l’impossibilité de travailler en ligne depuis un lieu extérieur à l’établissement : pour l’enseignant qui doit être sur place pour préparer, corriger, pour l’élève qui ne peut pas revenir depuis chez lui sur un travail particulier.

Ce que j’appelle espace de travail en ligne me semble essentiel au développement des usages. A partir d’une adresse Internet dont l’accès est sécurisé avec mot de passe :

  • toute personne de la communauté éducative peut accéder à son compte
  • ce lieu (plateforme distante) met à dispostion les outils utiles pour produire (traitement de texte, tableur, base de données, préao, dao, cfao, …) (en fonction du type d’établissement)
  • l’accès aux outils ressources développés par exemple par le Scéren est autorisé du fait de la connexion
  • un portfolio permet à l’élève de publier ses travaux, de demander la validation d’items du B2i, au professeur d’assurer un suivi, …
  • l’enseignant a accès à toutes ses classes, prépare ainsi son espace à son idée, accède de tout point relié à Internet pour travailler, notamment depuis son domicile.

On pourrait imaginer l’accès à cet espace au-travers d’une machine portable très simple, sorte de terminal « avec rien dedans » puisque c’est l’url de la plate-forme qui ouvre l’accès à l’espace personnel. Ces machines à connexion sans fil seraient ainsi légères, peu encombrantes et ne nécessiteraient qu’une maintenance très limitée.

Voilà pour l’aspect technique. Mais l’aspect pédagogique ! Là c’est certainement plus compliqué !

Attention au mythe de l’outil miraculeux ! (voir billet précédent)

« Sortez vos portables ! » phrase énoncée en début de cours aux trente élèves de la classe …

Je m’arrête là pour ce billet car le chapitre pédagogique est une autre paire de manches. En attendant que j’aille plus loin sur ce thème vous pouvez lire le billet « Introduire l’usage des Tice dans sa pratique d’enseignant » dans lequel je cite Geneviève Jacquinot :

« Chaque nouvelle technologie alimente une utopie : l’outil de référence est associé au rêve d’une certaine école ou d’une certaine société… comme toujours, les développements technologiques loin de remplacer l’enseignant (..) ne font qu’exiger de lui plus de maîtrise dans la connaissance des processus d’apprentissage et toujours plus d’imagination, … »
Jacquinot, G. (1985). L’école devant les écrans. Paris, ESF.

 

 

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En lisant la thèse de Pierre-Jean LOIRET (1) on se questionne ou re-questionne sur la façon de mener à bien un projet de formation à distance.

Que le projet soit de grande envergure ou non, les pièges semblent être les mêmes, les chemins nombreux et complexes. Et personne ne semble à l’abri d’erreurs de fond qui peuvent mettre en péril le dispositif. Par exemple la croyance de l’outil providence qui, à lui seul, a la réponse à tout !

L’auteur de citer Rozenn Nardin à la page 136 : (2)

« L’enseignement en ligne pallie les dysfonctionnements existants de l’enseignement classique et à distance. Les dispositifs d’universités virtuelles sont associés à l’idée d’un outil miraculeux. La qualité du dispositif technologique est profondément marquée par cette croyance.
Pourquoi s’interroger sur la qualité du dispositif puisque c’est l’usage même de ce type de dispositif qui pallie tous les dysfonctionnements ?
S’interroger sur la qualité du dispositif technique doit aussi prendre en compte cette croyance en une qualité intrinsèque du dispositif . »

Prenez le temps de lire cette thèse, travail en profondeur riche d’enseignements et de réflexions. Et votre attachement à l’Afrique en sera renforcé !

(1) Pierre-Jean Loiret « L’enseignement à distance en Afrique de l’ouest : une université façonnée de l’extérieur ou renouvelée de l’intérieur ? »
Directeur de thèse : Jacques Wallet – Université de Rouen
Sur les archives ouvertes :
http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00192921/fr/
(2) Nardin Rozenn, La qualité des dispositifs d’universités virtuelles : du référentiel de bonnes pratiques à la normalisation de la qualité », ISDM n°18, 2004. Disponible [en ligne] sur : http://isdm.univ-tln.fr/PDF/isdm18/45-nardin.pdf . 

Colloque de l’Apop

Publié: 30 novembre 2007 dans Ressources

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Le colloque télécollaboratif synchrone et à distance de l’APOP (1) se déroulera les 9 et 10 janvier 2008.
Adresse : http://www.apop.qc.ca/

Le thème est le suivant : « Tic et réussite… ça clique ! »
http://apop.qc.ca/pdf/colloque08/APOP_colloque_Theme_2008.pdf

L’année passée quatre cents personnes en ligne. Un bon exemple de la distance efficace !

C’est peut-être une piste de travail intéressante pour la problématique de la validation du B2i dans nos établissements scolaires du second degré. Montrer que l’utilisation des Tic aide à la réussite de l’élève. Il ne s’agit pas de valider des items « dans le vide » mais de prouver au quotidien l’apport pédagogique de ces technologies.

Je participerai à ce colloque comme présentateur en grand groupe sur le thème : « Un travail collectif d’enseignants en réseau qui inclut un processus réflexif« . (à propos de la formation INTI – Difor / Université de Franche-Comté)

Adresse : http://apop.qc.ca/colloque07_08/fiche_activites.asp?id_jour=1&id_activite=57

Programme général :
http://apop.qc.ca/colloque07_08/programme.asp 

(1) APOP : association pour les applications pédagogiques de l’ordinateur au postsecondaire. 

 

Apprendre à apprendre

Publié: 30 novembre 2007 dans Lectures

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Photo Jacques Cartier 

C’est bien souvent là que le bât blesse !

L’apprenant possède-t’il les clés pour apprendre ? Comment s’y prendre pour avancer, retenir, exploiter les acquis ?

Pour moins de deux euros le petit livre d’André Giordan et Jerôme Saltet (1) (2) vous sera d’un grand secours !

Morceau choisi :

Un regard critique sur tout ce qui nous entoure devient une nécessité au quotidien. Il nous faut faire les liens entre savoirs scientifiques, historiques, géographiques, littéraires, entre éthique, culture(s) et société, ou encore entre savoirs et valeurs. Qu’est-ce qui est urgent ou prioritaire de maîtriser et pour quoi faire ? – Page 10

Pour le formateur tuteur, comment aider ses apprenants à apprendre à apprendre ? Quelles sont les activités menées en ligne les plus propices à cet objectif ? Du pain sur la planche n’est-ce-pas !

(1) Apprendre à apprendre – d’André Giordan et Jerôme Saltet  – Librio – E.J.L 2007
(2) A visiter le site http://www.coachcollege.fr/ , fruit des travaux de ces deux auteurs.

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Logo de l’Agence Universitaire de la Francophonie 

Lorsque nous utilisons des outils multimédias en formation il est important d’avoir un certain recul par rapport à notre action. Il y a un rapport à élucider entre notre intention (comme formateur ou enseignant) et l’intention incarnée dans l’outil. Eric Auziol (1), dans un article présenté au colloque de l’AUF de Beyrouth en 2001, évoque une typologie des conduites que le formateur est susceptible d’adopter : « Situations d’usage des multimédias et conflits d’intentions pédagogiques« .

  • le mode fusionnel
    A quel moment se trouve-t’on en situation fusionnelle avec l’outil ? Par exemple si l’on a écrit soi-même le logiciel fourni aux apprenants. Ne risque-t’on pas un manque de recul ?
  • le mode asservi
    C’est la cas de figure où l’outil nous dépasse et prend la main sur nos intentions;
  • le mode conflictuel
    L’ordinateur n’en fait qu’à sa tête, le réseau « plante », les messages d’erreur succèdent aux messages d’erreur. On en vient à critiquer ouvertement l’outil devant son public;
  • Le mode exclusif
    C’est la situation de refus de l’outil ou de stratégie d’évitement;
  • Le mode adaptatif
    La situation est gérée. Le formateur domine son sujet et la technique. Son intention pédagogique l’emporte.

Cet article est intéressant pour qui utilise au quotidien des outils mutlimédia et peine, peut-être, à situer son action pédagogique notamment quant au rapport à l’outil.

1. Eric Auziol est maître de conférence à l’Université Paul Valéry de Montpellier 2 – >> Son site <<

Et pour quelques euros de plus !

Publié: 10 novembre 2007 dans Formation

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Tag sur mur – Photo par mes soins 

Acheter un nom de domaine est chose aisée et peu onéreuse. Entre 5 et 10 euros en moyenne par an !

Le nom que vous achetez vous est personnel, vous avez ainsi votre « griffe » sur Internet.

Lors de formations à distance pour former des formateurs il est important, me semble-t’il, que les apprenants achètent un nom de domaine personnel. En outre ils peuvent se doter d’un espace disque et de logiciels fournis pour gérer leur site. Quelques euros par mois suffisent pour l’achat du domaine et du « pack » hébergement.

Cette présence sur la toile engage la personne à faire partie d’une vaste communauté de pratiques. Chacune et chacun élargit son espace de connaissances dans sa région, son pays et au niveau international.

N’hésitez pas alors à acheter votre nom de domaine par exemple en .fr. Vous serez référencé(e) auprès de l’ AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération).

Ca y est, vous êtes mordus !

Remarque : « technoenligne.fr » m’a coûté 7.76 euros pour un an. C’est moins cher que des pochettes transparentes pour stocker des documents papier ! Une redirection est faite sur un site QuickPlace.

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Dans un précédent billet (16 mars 2007) nous avions évoqué une journée d’études à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon : << cliquer >>

Les enregistrements sont en ligne : http://w1.ens-lsh.fr/labo/plumme/prog.htm

L’intervention de Thierry Chanier (1) (Université de Franche-Comté) est téléchargeable :

« Communauté d’apprentissage et communauté de pratique en ligne : le processus réflexif dans la formation de formateurs« 

<<<< Enregistrement >>>>

Cette intervention concerne la formation « Inti » (2) menée en partenariat Difor / Université de Franche-Comté

Bonne écoute !

(1) Thierry Chanier est professeur des universités en sciences du langage et informatique à l’Université de Franche-Comté (France). Il est directeur du Master foad.

(2) Guide pédagogique d’Inti 2006 : http://www.jacques-cartier.fr/inti2006/IntiGuidePedag_V2006_6.htm.

Réussir un diaporama

Publié: 7 novembre 2007 dans Ressources

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Réussir un diaporama, le sujet semble vu et revu ! Mais est-ce seulement un « sujet » technique ?

Sauf que, souvent, on assiste à des présentations qui nuisent beaucoup à la clarté des propos. Maladresse de la présentation, timidité devant l’auditoire, technologie employée qui dépasse les compétences de l’utilisateur, …

Les documents en ligne des auteurs suivants sont une aide précieuse pour ne pas tomber dans les pièges habituels :

Stéphane Villeneuve
Faculté des Sciences de l’éducation, Université de Montréal
Revue Internationale des technologies en pédagogie universitaire, volume 1, n
° 1, 2004
http://www.profetic.org/revue/IMG/pdf/ritpu0101_villeneuve.pdf

Dominique Verpoorten, Clémence Feyens
Université de Liège, Belgique
Revue Internationale des technologies en pédagogie universitaire, volume 2, n° 2, 2005
http://www.profetic.org/revue/IMG/pdf/ritpu_0202_verpooten_feyens.pdf

Nathalie Bastien, conseillère pédagogique TIC
Collège d’enseignement général et professionnel André Laurendeau (Québec)
www.reptic.qc.ca/fileadmin/Pratiques_mobilisatrices/PowerPoint_doc
ument_animation.pdf

Les adolescents en collège sont très friands de ce type de logiciel. Il est convivial, on arrive assez rapidement à un document présentable. Les élèves en difficulté avec l’écrit peuvent réussir (avec l’appui de l’enseignant ou de camarades de classe) à être plus à l’aise en incorporant à bon escient des images, des vidéos.

Le document de Nathalie Bastien les aide à vérifier leur production :
http://www.reptic.qc.ca/fileadmin/Pratiques_mobilisatrices/Grille_de_verification_diaporama.pdf

Et puis le document peut être très rapidement mis en ligne par « Enregistrer en tant que page Web » ou « Exporter vers » selon le programme dont vous disposez. L’apprenant accède ainsi simplement à la publication en ligne.

Exemple en ligne :
http://www.jacques-cartier.fr/preao/reussir_diaporama_fichiers/frame.htm

Mais, et c’est peut-être là l’essentiel, un tel travail permet à l’apprenant d’avoir à présenter une idée, un projet devant une assemblée. Comment se comporter, comment aborder le groupe auditeur, comment gérer « la technique » et s’en libérer ? Le fait de préparer un plan de la présentation est très formateur pour des apprenants qui peinent à structurer leur propos.

Et puis on peut aussi réfléchir à une utilisation qui ne soit pas uniquement expositive. En mettant par exemple le fichier à disposition avec des cases à remplir, des textes à compléter, … Une sorte de présentation assistée par ordinateur collaborative !

Ce qui vient d’être dit est valable dans le cadre d’une formation ouverte et à distance, par exemple :

  • activité de fouille collective et restitution sous forme de quelques diapositives;
  • activité collaborative qui débouche sur un exposé sous forme de diaporama présenté lors d’une activité synchrone;
  • auto-évaluation présentée sous forme de diaporama;